L'exposition - 1
Le vaste réfectoire de l’abbaye sert de cadre à l’exposition. Les moines des siècles passés auraient du mal à reconnaitre la salle, organisée en plusieurs alcôves sombres ou les photos sont exposées.
Le public entre dans la pénombre et trouve les différentes alcôves grâce à des leds fixées au sol qui servent de guide. Dans les alcôves les photos sont suffisamment éclairées pour permettre aux visiteurs de ne perdre aucuns détails du travail de Sabrina X, la mystérieuse photographe à l’origine de l’exposition.
L’entrée est interdite aux moins de 18 ans. Il me semble néanmoins que les deux jeunes filles qui me précédent à l’entrée n’ont pas l’âge requis. Elles portent des lunettes de soleil, indispensables en cette journée d’été, moins pour protéger leurs yeux que leur anonymat.
Une autre fille, derrière moi, porte, en plus de lunettes, une casquette de marin. Un joli marin, d’ailleurs, aux cheveux blonds bouclés et au visage parsemé de tâches de rousseur.
Il faut dire que Sabrina X est devenu célèbre grâce à un travail sulfureux dont on ne sait pas vraiment dire s’il relève de l’érotisme ou de la pornographie.
D’ailleurs, nul ne sait qui se cache sous ce pseudonyme de Sabrina X.
Sauf moi, bien sûr, et les quelques modèles qu’elle a shooté sous toutes leurs facettes les plus intimes.
Toutes les photos représentent la même femme et racontent son initiation au shibari, cet art japonais qui consiste à attacher une autre personne de façon rituelle, afin d’en tirer un effet esthétique mais aussi d’explorer des contrées érotiques insoupçonnées.
Dans le shibari, on utilise une corde rugueuse de chanvre ou de jute, dont on enveloppe la personne afin de l’immobiliser complètement.
Il en résulte une stimulation des centres d'énergie en des points précis du corps. La personne soumise prend du plaisir par la tension de la corde qui lui écrase les seins ou les parties génitales. L'intensité des sensations procurées au sujet ligoté est fonction de sa position.
On peut aussi avoir recours à des positions dissymétriques qui exagèrent l'impact psychologique du bondage et augmentent la douleur et le plaisir.
La première photo montre la femme ôtant son chemisier, dévoilant une jolie poitrine, un petit peu trop menue mais je n'y peux rien.
Étrangement, je réalise que je porte ce même chemisier blanc que ce jour-là. Le cerveau est vraiment un organe complexe. Pourquoi ai-je mis la même tenue aujourd’hui ?
Sur les photos suivantes, je relève mes cheveux afin que Liah, l’une des assistantes de Sabrina passe la corde autour de mon cou et sous mes seins.
J’aime bien celle ou elle descend mon string, dévoilant mon buisson secret.
La corde passe ensuite entre mes jambes et mes fesses, pour, ensuite, réaliser un nœud au niveau des reins.
Les images de cette nuit défilent dans ma tête, au fur et à mesure que je progresse d’alcôve en alcôve. Elles m’ont finalement attachée les chevilles aux cuisses, les bras derrière le dos, et je suis posée à plat ventre sur le sol, comme un paquet.
Estelle, l’autre assistante de Sabrina, m’a alors caressée, frottant mon sexe avec du gingembre et enfilant un gode dans ma chatte.
A ce stade, j’étais déjà dans un état de conscience modifiée. Je ne contrôlais plus mes mouvements (le peu que m’autorisaient les cordes) ni mes paroles, d’ailleurs incompréhensibles.
Cette phase a été saisie par l’œil de Sabrina. J’ai le regard égaré sur cette photo, la bouche ouverte. Sur la photo d’après, on voit une autre bouche (celle d’Estelle) laissant tomber sur mes lèvres un jet de salive, tandis qu’une main enfonce le gode entre mes cuisses.
C’est ensuite qu’elles m’ont suspendue. Mon corps, tordu en arrière, formait un arc, encore accentué par la longueur de mes cheveux. Mes jambes repliées me faisaient souffrir mais moins que l’œuf vibrant que Liah avait placé dans mon vagin et qui déclencha, lors de l’orgasme, un léger ruissèlement que l’objectif de Sabrina a pu saisir.
Sur la photo suivante, je suis au sol, les yeux révulsés, tandis qu’une langue (celle d’Estelle) lèche mes lèvres humides.
Les deux jeunes filles devant moi sont fascinées et échangent des regards qui en disent long sur le choc qu’elles éprouvent. Leurs mains se sont rejointes et je peux sentir la tension qui les anime.
Elles n’ont pas tout vu de cette nuit. Ce qu’a filmé Sabrina est impossible à montrer dans une exposition publique.
Je souris en pensant à l’amour qu’elles feront, une fois rentrées, et au plaisir qu’elles tireront de leurs corps, après avoir vu le mien.
Elles s’éloignent. Je sens une présence derrière moi et un léger parfum de jasmin.
- C’est vous sur les photos ! souffle une voix.
Le ton est teinté d'incrédulité et j’hume un léger parfum de menthe. C’est la blondinette qui était derrière moi au guichet.
- Vous trouvez ? dis-je. Hum, oui, il y a une ressemblance, en effet…
- C’est vous ! affirme t’elle fermement.
Elle regarde tout autour si quelqu’un a pu l’entendre. Elle a enlevé sa casquette et j’aime bien sa tignasse blonde bouclée. Je ne vois pas bien la couleur de ses yeux, mais je parierai qu’ils sont bleus.
Le jeu m’amuse.
- Si c’était moi, aurais-je besoin de venir voir ces photos ici ?
Elle reste sans réponse devant cet argument. En fait, je suis venue justement pour voir le travail de Sabrina dans son écrin mystérieux et pour jauger des réactions du public.
- Je suis sûre que si je vous enlève ce chemisier, on verra exactement le grain de beauté au même endroit que sur les photos.
- Et si je crie ?
Elle rit.
- C’était juste une supposition, répond-elle. Mais on peut s’isoler aux toilettes le temps que je vérifie !
Ses yeux rient. Elle semble s’amuser autant que moi. Un couple nous double et nous jette un regard noir, comme si nous avions troublé la sérénité d’une église au moment de l’élévation.
La blonde pouffe. Elle doit avoir pas loin de trente ans.
- Je crois que les toilettes sont après la sortie, dis-je.
Elle reste interloquée, mais pas longtemps.
- Allons-y ! fait-elle, après une brève hésitation.
Les toilettes sont occupées. Nous attendons sagement. Ma petite blonde est jolie, elle a un sourire coquin sur lequel je plaquerais bien mes lèvres. Elle a bien les yeux bleus, des yeux rieurs et espiègles. On dirait un lutin échappé des pages d’un conte.
Elle porte une robe d’été légère, boutonnée sur le devant. Je sais déjà comment je vais la déshabiller, lorsque les toilettes seront libres.
C’est alors que nous entendons des gémissements. Visiblement, nous ne sommes pas les seules à avoir eu la même idée…
- Chhhhut ! fait une voix féminine, entrecoupée d’éclats de rire.
Mais c’est peine perdue. La mélopée reprend, d’abord sourdement, puis plus nettement. On entend des bruits de succions, des baisers. Et, enfin, un grand gémissement de plaisir.
La blonde me regarde en souriant. Il fait très chaud, nous ne sommes plus sous la protection des vieux murs de pierre de l’abbaye.
- C’est vous ! chuchote t’elle.
On tire la chasse, puis le verrou claque. La porte s’entrouvre. D’un même mouvement, ma compagne et moi, nous nous plaçons juste dans l’angle mort, afin que l'on ne nous voit pas tout de suite.
La jolie frimousse d’une des deux ado.les.centes qui me précédaient au guichet apparait et jette un coup d’œil rapide sans nous voir. Elle sort rapidement, suivie par sa copine.
Elles nous voient soudain. A l’unisson, leurs deux visages s’empourprent. C’est charmant, jamais je n’ai réussi à rougir de façon aussi innocente.
- Ne vous inquiétez pas, nous n’avons rien entendu ! dis-je.
- Ah ! Euh…
Ne trouvant rien d’intelligent à répliquer à mon affirmation idiote, elles filent prestement.
La blonde me pousse carrément à l’intérieur. Je me retourne juste au moment ou elle me plaque contre la cloison.
Elle déboutonne mon chemisier, guettant ma réaction. Je ne réagis pas, trop contente qu’une jolie fille entreprenne de me déshabiller. Elle fait glisser le chemisier et dévoile mon épaule droite.
Elle a un regard triomphant lorsqu’elle voit le grain de beauté.
- J’avais raison ! souffle t’elle.
Puis elle plaque ses lèvres sur les miennes, tandis que sa main empaume mon sein. Sa langue joue avec la mienne et ses doigts avec mon téton.
Je me laisse faire. Sa main glisse soudain sur mon ventre et passe sous la ceinture de mon pantalon de toile. Elle passe ses doigts dans ma toison puis atteint ma chatte.
Nous entendons des bruits, il y des gens qui attendent, puis s’en vont.
- Si on allait ailleurs ? dis-je à voix basse.
- Ok !
Je reboutonne mon chemisier. La blonde ouvre précautionneusement la porte.
- C’est bon ! dit-elle. Il n’y a personne !
(à suivre)
Le public entre dans la pénombre et trouve les différentes alcôves grâce à des leds fixées au sol qui servent de guide. Dans les alcôves les photos sont suffisamment éclairées pour permettre aux visiteurs de ne perdre aucuns détails du travail de Sabrina X, la mystérieuse photographe à l’origine de l’exposition.
L’entrée est interdite aux moins de 18 ans. Il me semble néanmoins que les deux jeunes filles qui me précédent à l’entrée n’ont pas l’âge requis. Elles portent des lunettes de soleil, indispensables en cette journée d’été, moins pour protéger leurs yeux que leur anonymat.
Une autre fille, derrière moi, porte, en plus de lunettes, une casquette de marin. Un joli marin, d’ailleurs, aux cheveux blonds bouclés et au visage parsemé de tâches de rousseur.
Il faut dire que Sabrina X est devenu célèbre grâce à un travail sulfureux dont on ne sait pas vraiment dire s’il relève de l’érotisme ou de la pornographie.
D’ailleurs, nul ne sait qui se cache sous ce pseudonyme de Sabrina X.
Sauf moi, bien sûr, et les quelques modèles qu’elle a shooté sous toutes leurs facettes les plus intimes.
Toutes les photos représentent la même femme et racontent son initiation au shibari, cet art japonais qui consiste à attacher une autre personne de façon rituelle, afin d’en tirer un effet esthétique mais aussi d’explorer des contrées érotiques insoupçonnées.
Dans le shibari, on utilise une corde rugueuse de chanvre ou de jute, dont on enveloppe la personne afin de l’immobiliser complètement.
Il en résulte une stimulation des centres d'énergie en des points précis du corps. La personne soumise prend du plaisir par la tension de la corde qui lui écrase les seins ou les parties génitales. L'intensité des sensations procurées au sujet ligoté est fonction de sa position.
On peut aussi avoir recours à des positions dissymétriques qui exagèrent l'impact psychologique du bondage et augmentent la douleur et le plaisir.
La première photo montre la femme ôtant son chemisier, dévoilant une jolie poitrine, un petit peu trop menue mais je n'y peux rien.
Étrangement, je réalise que je porte ce même chemisier blanc que ce jour-là. Le cerveau est vraiment un organe complexe. Pourquoi ai-je mis la même tenue aujourd’hui ?
Sur les photos suivantes, je relève mes cheveux afin que Liah, l’une des assistantes de Sabrina passe la corde autour de mon cou et sous mes seins.
J’aime bien celle ou elle descend mon string, dévoilant mon buisson secret.
La corde passe ensuite entre mes jambes et mes fesses, pour, ensuite, réaliser un nœud au niveau des reins.
Les images de cette nuit défilent dans ma tête, au fur et à mesure que je progresse d’alcôve en alcôve. Elles m’ont finalement attachée les chevilles aux cuisses, les bras derrière le dos, et je suis posée à plat ventre sur le sol, comme un paquet.
Estelle, l’autre assistante de Sabrina, m’a alors caressée, frottant mon sexe avec du gingembre et enfilant un gode dans ma chatte.
A ce stade, j’étais déjà dans un état de conscience modifiée. Je ne contrôlais plus mes mouvements (le peu que m’autorisaient les cordes) ni mes paroles, d’ailleurs incompréhensibles.
Cette phase a été saisie par l’œil de Sabrina. J’ai le regard égaré sur cette photo, la bouche ouverte. Sur la photo d’après, on voit une autre bouche (celle d’Estelle) laissant tomber sur mes lèvres un jet de salive, tandis qu’une main enfonce le gode entre mes cuisses.
C’est ensuite qu’elles m’ont suspendue. Mon corps, tordu en arrière, formait un arc, encore accentué par la longueur de mes cheveux. Mes jambes repliées me faisaient souffrir mais moins que l’œuf vibrant que Liah avait placé dans mon vagin et qui déclencha, lors de l’orgasme, un léger ruissèlement que l’objectif de Sabrina a pu saisir.
Sur la photo suivante, je suis au sol, les yeux révulsés, tandis qu’une langue (celle d’Estelle) lèche mes lèvres humides.
Les deux jeunes filles devant moi sont fascinées et échangent des regards qui en disent long sur le choc qu’elles éprouvent. Leurs mains se sont rejointes et je peux sentir la tension qui les anime.
Elles n’ont pas tout vu de cette nuit. Ce qu’a filmé Sabrina est impossible à montrer dans une exposition publique.
Je souris en pensant à l’amour qu’elles feront, une fois rentrées, et au plaisir qu’elles tireront de leurs corps, après avoir vu le mien.
Elles s’éloignent. Je sens une présence derrière moi et un léger parfum de jasmin.
- C’est vous sur les photos ! souffle une voix.
Le ton est teinté d'incrédulité et j’hume un léger parfum de menthe. C’est la blondinette qui était derrière moi au guichet.
- Vous trouvez ? dis-je. Hum, oui, il y a une ressemblance, en effet…
- C’est vous ! affirme t’elle fermement.
Elle regarde tout autour si quelqu’un a pu l’entendre. Elle a enlevé sa casquette et j’aime bien sa tignasse blonde bouclée. Je ne vois pas bien la couleur de ses yeux, mais je parierai qu’ils sont bleus.
Le jeu m’amuse.
- Si c’était moi, aurais-je besoin de venir voir ces photos ici ?
Elle reste sans réponse devant cet argument. En fait, je suis venue justement pour voir le travail de Sabrina dans son écrin mystérieux et pour jauger des réactions du public.
- Je suis sûre que si je vous enlève ce chemisier, on verra exactement le grain de beauté au même endroit que sur les photos.
- Et si je crie ?
Elle rit.
- C’était juste une supposition, répond-elle. Mais on peut s’isoler aux toilettes le temps que je vérifie !
Ses yeux rient. Elle semble s’amuser autant que moi. Un couple nous double et nous jette un regard noir, comme si nous avions troublé la sérénité d’une église au moment de l’élévation.
La blonde pouffe. Elle doit avoir pas loin de trente ans.
- Je crois que les toilettes sont après la sortie, dis-je.
Elle reste interloquée, mais pas longtemps.
- Allons-y ! fait-elle, après une brève hésitation.
Les toilettes sont occupées. Nous attendons sagement. Ma petite blonde est jolie, elle a un sourire coquin sur lequel je plaquerais bien mes lèvres. Elle a bien les yeux bleus, des yeux rieurs et espiègles. On dirait un lutin échappé des pages d’un conte.
Elle porte une robe d’été légère, boutonnée sur le devant. Je sais déjà comment je vais la déshabiller, lorsque les toilettes seront libres.
C’est alors que nous entendons des gémissements. Visiblement, nous ne sommes pas les seules à avoir eu la même idée…
- Chhhhut ! fait une voix féminine, entrecoupée d’éclats de rire.
Mais c’est peine perdue. La mélopée reprend, d’abord sourdement, puis plus nettement. On entend des bruits de succions, des baisers. Et, enfin, un grand gémissement de plaisir.
La blonde me regarde en souriant. Il fait très chaud, nous ne sommes plus sous la protection des vieux murs de pierre de l’abbaye.
- C’est vous ! chuchote t’elle.
On tire la chasse, puis le verrou claque. La porte s’entrouvre. D’un même mouvement, ma compagne et moi, nous nous plaçons juste dans l’angle mort, afin que l'on ne nous voit pas tout de suite.
La jolie frimousse d’une des deux ado.les.centes qui me précédaient au guichet apparait et jette un coup d’œil rapide sans nous voir. Elle sort rapidement, suivie par sa copine.
Elles nous voient soudain. A l’unisson, leurs deux visages s’empourprent. C’est charmant, jamais je n’ai réussi à rougir de façon aussi innocente.
- Ne vous inquiétez pas, nous n’avons rien entendu ! dis-je.
- Ah ! Euh…
Ne trouvant rien d’intelligent à répliquer à mon affirmation idiote, elles filent prestement.
La blonde me pousse carrément à l’intérieur. Je me retourne juste au moment ou elle me plaque contre la cloison.
Elle déboutonne mon chemisier, guettant ma réaction. Je ne réagis pas, trop contente qu’une jolie fille entreprenne de me déshabiller. Elle fait glisser le chemisier et dévoile mon épaule droite.
Elle a un regard triomphant lorsqu’elle voit le grain de beauté.
- J’avais raison ! souffle t’elle.
Puis elle plaque ses lèvres sur les miennes, tandis que sa main empaume mon sein. Sa langue joue avec la mienne et ses doigts avec mon téton.
Je me laisse faire. Sa main glisse soudain sur mon ventre et passe sous la ceinture de mon pantalon de toile. Elle passe ses doigts dans ma toison puis atteint ma chatte.
Nous entendons des bruits, il y des gens qui attendent, puis s’en vont.
- Si on allait ailleurs ? dis-je à voix basse.
- Ok !
Je reboutonne mon chemisier. La blonde ouvre précautionneusement la porte.
- C’est bon ! dit-elle. Il n’y a personne !
(à suivre)
4 months ago
The rest of my adventures with the sailor girl are already online
Chan surrounds herself with two curious girls who are most evidently under the age of 18, and will shortly discover the erotic art of Shibari. (I, myself, was introduced to this immensely rewarding experience down in Buenos Aires by K Girl, meow.)
But it is the cute sailor girl with the curly blonde hair who whispers words of desire, secrets unspoken, and beauty marks revealed! Meow
I have to say... I wish I had written that! Such a story, such a vibe...